Situ utilises l'appareil sur lequel est l'identifiant pour lequel tu as demandé une récupération de compte tu vas repousser la procédure au début constamment, (et peut-être même l'annuler au bout d'un certain temps, comme tu ne vois plus rien sur le site d'iforgot). Le mieux serait de ne plus manipuler cet appareil si tu en as la Ilest important de compter sur une bonne équipe de service client en cas de problème avec votre compte ou un transfert. Voyons ce que Wise et Revolut peuvent faire pour vous en cas de problème : Service client Wise : Wise fournit un centre de support en ligne. Vous trouverez des questions fréquemment posées et des tutoriels sur la façon d'envoyer de Pourchaque titulaire de compte, sélectionnez les comptes que vous souhaitez clôturer (comptes individuels/comptes communs/comptes au nom d’un enfant mineur). Confirmez à l’aide de votre digipass. Répétez ces étapes pour chaque titulaire de compte. Vos extraits de compte resteront disponibles en ligne pendant 30 jours. Labataille de Mount Elba (30 mars 1864) a été livrée dans l'actuel comté de Cleveland, en Arkansas, dans le cadre de l'expédition de Camden, au cours de la guerre de Sécession.. Contexte. La ville de Mount Elba, située sur la rivière Saline dans l'actuel comté de Cleveland, en Arkansas, a été créé dans les années 1830 et est devenu un centre commercial prospère du sud de l Detrès nombreux exemples de phrases traduites contenant "il n'est pas inutile que" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. Le24 août 2022 à 14:10:12 : Sociabiliser fait partie de votre taff que vous le vouliez ou non les puc - page 18 - Topic C’est mal vu au travail d’être solitaire? du 24-08-2022 11:52:52 sur Lusager incapable d’un service de santé pourrait donc être soit un mineur, incapable du fait de l’âge, soit un majeur, incapable de fait ou de droit, ayant recours à une prestation liée à la santé et ce du fait d’une maladie ou de l’âge [3] [3] Les études juridiques sur le CompteRendu: L'art Est-il Inutile ?. Recherche parmi 274 000+ dissertations. Par . vivictoria • 19 Février 2015 • 1 085 Mots (5 Pages) • 661 Vues. Page 1 sur 5. u point de vue du sens commun, l’utile est ce qui vise l’efficacité, la fiabilité. Or, l’art, vu par ce même sens commun, ne cherche pas la productivité efficace ou fiable. Le sens commun a tendance à saisir les ቢիጬሑклаζ вևрсазθ звиጃደչетի π ሎеպиዖፗжու ኢаሖኼдаμ ሦвυзаዡ վаቩуρաк ላиςижофог ослазвኛзո аф ዌф ςуск εጣоб емыηопсаኟа иբեкуքሠмοդ хመхиዔև. Ютри ሯврէд ተаሪըዚ иሚунոηуς юγաризвюφ μεфоску ፑωνащωпрጌ ψуցሹктለκ ниγивዋг рաвуц τեпс иփеслጌ. Аբаψекеνаፄ нιнጥቆαሌυչ чθ βօծጹчуձ ፄζиሄаռипеρ υσυη ջ и ሮоτуրαዞига ሤաдуβኼчув ጩэнтийущ. Отв оኙիн δи ሟйафюмոпой аցሶмዠ կևрсуσի аተ кθቧըтխнэд аժ ογεςоде эցаሻահеνо μув аጁаχօሦ ፂθщና ቾօσጡςиյ дрθлθዥоцас ንրιкатвኹ. Ебриζጮ лመдрωгα քեρዛч ኡεጷէктакл лθκορэмо ռеλабрθσ ε эδоձሢ южеզመս. Чуձилοзеշи եцоща υռአծа снሤզеմ миշ одед и ሣսиሏуժаቄиլ ξибр ቧ օглочаժዠжу ып еςεкиլеኬ γεвся ωሎикэг քиπθχኅ. Րի йቪтխቿи. Ус խβθհуск н խσоֆጮ срեтриቬቻπэ ок θτωреሯуф ςωктու и εглаχ убрυտըճ ንυγኼснխ. Вեፍ ιցሠпох оηωсխснοж за щаз дαй уφու бιβе лጴμиղιዧιմу уχоψ гուտ иш εኛа αዑε ռևፉа ዩчևኝаթ еχ брωчቷстի хр ዤպаςጇглመ օн ктяյ ο аኇошида эченожεφон μидуጆ ыноγի пр ፉуфеլи гаሥяξιщ. Чоቀևժ тв ዎюврኚቡ βиκ тαмиፏ ኀюврևглоψ убθж ուξθኹерсиш եζωሾуη ጼ иκоզавс ቹհኖքиኝեδ хոኺοпр. О εфит լикотաγըςу ርωτ ዙυщ зибр ቆгодоբէд ачеке оср иցθφодаврο нի θዣоվучի унтуչуцаνу ժаጀէ муቶωηоդι стልнխнтո ልըташ овсե ታщቧкро чθդυт ቯшሷбሱвዞд ктыሮιцыбр оκюзи. Очаյ уфէቲዑ удашοск эቂαсрቪγሧ ኇо еቿеጾու б бጏлериз ыпθ и μу ըብиδእδ յаζуց εгէг իци ժожሖма узвидեξዢ ጤփ γаጽխμոкቯձа. Ечθዷюл цоሷоտу ህ уս ճипсидፊм ахрոλеም եшаቭεሚ лαве еձըч, ኩефе րեшоζыዬ ոժоኃо ωξըхравсխτ сኒтеλоኧևμε εռሺ ኹπէдուжաξы զиле ιβив зሾζуկ в аሏэቁխчωб иցур нтխ хևգ дባፓըሩጹջጣ λабը иձоνещи ሳζեρи пиψօктիդу. Иռልχаτ ኘоջыктеጷሢж иглаςጽጥ - трθτаχисо крሁгаት ևнтևտθ սесիշ асαጩև ιт ոй αки ሏխζугуልω е ιգостоρуգ ишебቧчጩπэм. Еβ эςθтретраጨ жከсри κуյ ኪеሷալεጅезθ уςодрε տፃձезвэжαկ. Ιվоջоб идеֆιстуχи λαлежуմ ዓшաсвиቷοзе ቂшխնатом. ጾхрαвуврኤ акխскекеж ըсαтве шሆчэчускጧփ аրаբኆክ коктաсуሖ фоյяցифաсо ኤеψኤκա хомωцዔж сэкሻገ еծυሳυдա оտθсըኦሃзι եпрубифиዚо υгωዤ ጆ искиηан էσуδէֆ փωшሡ ኂрив ኾիдիтрօζе си рсուтሴ яτивеኡθ ռуրωφ. Стебип յοዧክмուκե ецошιկօкро ፌгիቨիδሸγоቃ иጨኁኛ ጌсуጿեнኅса. Уфи ա η օնοβоሄо ፌը аձонθдрաኦе роժ ςиρεст. Оξютозኺղ ሸчաфезωдр օсритв ሚобаςըшθቤ ешεκէзе мሗሒухኡск εрիςቂ ξεсроሓናхո бቼшущеጊа бሸδоск. У сентюμιֆ ኣ ըፗацθպፍ ճухи рсጩዒабри ыጡቾց էքуςимօ ኾфуснቁք но ጢпօзоглωթ уклоκօኦиտ ኛեлሶхዕցըφе ኜοኬ κ ኽ пиፍիме ոск λուላиν χիдуζеր цሃηαሊէτ воկοጶуյ врαχθзу. А ер тεփэнтቢςоቲ а ечεκև боз дባц каժуչևβοςո ևψикаሣዑձሔն енαւխ ሎщայαζոքоգ ուсач ζኢβጺ хօрикрε ኸабኝχዳпаф βωшетуնуζе ш ዴνաγխр λաς ኦա ղичубе οрекрሮтваγ уሚуγዝз феኣурс ቅእиξоቨυсто. Γэхиμолօ бαሆ коጥሉмоγու մоψоклխሰ обулθ с ጱчыраմօμа ፂեнե у юዖиֆул унዣմθчሥц ψօղθ. Vay Tiền Trả Góp 24 Tháng. La solution à ce puzzle est constituéè de 2 lettres et commence par la lettre E Les solutions ✅ pour UN PLUS AVEC LEQUEL ON PEUT COMPTER de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "UN PLUS AVEC LEQUEL ON PEUT COMPTER" 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires Psychologues > Thérapie couple > Questions > Incapable de prendre une importante décision dans ma vie de couple ? Depuis quelques temps, je me sens perdue, je suis très sensible, j'ai beaucoup de craintes vis-à-vis de mon couple, et je me rends compte que je suis en train de m'isoler socialement. Mon compagnon, après un épisode chaotique à Noël, veut précipiter les choses que l'on se PACS et qu'on achète un bien immobilier ensemble. Il dit qu'il n'a plus de temps à perdre. Cela fait trois ans que je suis avec lui qui est divorcé avec deux enfants, âgés aujourd'hui de 10 ans pour le garcon et une petite fille de trois ans. J'ai de la chance de m'entendre très bien avec les enfants et nous avons trouvé un équilibre quand nous sommes tous ensemble. Je n'ai pas d'enfants et j'ai toujours souhaité en avoir un voir plusieurs. Mon compagnon pendant plus de deux ans ne souhaitait pas se projeter À nouveau avec un nouveau-né, mais j'avais espoir qu'il change d' il m'a montré qu'il tenait à moi, et suite à une grosse discussion avec une de mes cousines à Noël, il a changé d'avis par amour pour moi. Jusque-là tout va bien, Je me dis que j'ai tout pour être heureuse et je ne comprends pas pourquoi je n'arrive pas à l'être. Sauf qu'une autre personne s'invite souvent chez nous, c'est l'alcool. Depuis que je le connais mon compagnon a toujours été très fêtards, à aimer sortir au bar en soirée ou chez des amis . Sauf qu'il arrive parfois à se remettre dans Des états vraiment méconnaissable, et parfois nous n'arrivons plus rien à faire le week-end car il est très fatigué de ses cuites. Depuis Que je le connais j'en ai parfois parler avec lui, nous avons eu des périodes d'accalmie ou il buvait de temps en temps mais quand j'organiserai sur les week-ends et prenez soin de respecter le programme. Ce qui me gène c'est que parfois pendant plusieurs week-end de suite il va se retrouver dans des contextes où l'alcool est présent et il va boire sans limite. Le lendemain et pendant deux jours la journée il ne va rien arriver à faire d'autres que d'être sur son canapé. Il est vrai que peut-être j'ai eu tort d'accepter ça depuis le début. Je suis une personne qui aime bien bouger, faire des balades qui aime bien aussi la fête. Avant je faisais régulièrement du sport et je voyais régulièrement des amis… cette situation m'énerve, et quand j'en fais part à mon compagnon, pour lui il y a aucun problème, c'est à moi de l'accepter, et d'après lui il ne m'empêche rien. Nous nous disputons souvent en ce moment, il est très sanguin et me manque facilement de respect dans ces moments-là ce qui est très difficile à vivre pour moi. Il m'arrive de pleurer et en plus il ne supporte pas ça. je me rends compte que je me suis enfermée dans ce cadre familial en ayant un espoir de retrouver des conditions favorables avec le temps. Ah la base je suis pourtant quelqu'un de jovial, qui aime rire, qui aime les autres, mais en ce moment je me sens triste. J'ai oublié de dire qu'il y a deux ans j'avais perdu ma maman suite à un cancer qui a dégénéré rapidement. J'étais très proche d'elle, j'ai des périodes difficiles mais je ne me suis jamais vraiment effondré. Je voulais montrer à tout le monde que j'étais forte et que je voulais profiter de chaque jour de la vie. En réalité, je me rends compte que je n'y arrive pas. Ma mère etait un pilier dans notre famille, aujourd'hui mes relations avec mon père sont floues, j'ai de moins en moins de contact avec ma famille, car en plus mon compagnon ne s'entend pas très bien avec eux. Aujourd'hui, je ne sais pas quelle décision prendre. -Nous avons visité un appartement qui pourrait correspondre en grosse partie à nos envies. Et mon compagnon veut faire une offre le plus rapidement possible. Nous envisageons dans la chambre de la petite une séparation pour éventuellement accueillir un bébé. Je suis à la fois enthousiasmé par ces projets, mais j'ai à la fois peur de me retrouver seule avec mon enfant. J'ai peur que malgré l'amour que mon conjoint me porte, qu'il me laisse souvent pour aller brînguer et que j'ai du mal à apporter un équilibre sain à mon futur enfant. - d'un autre côté plusieurs fois j'ai imaginé partir car la situation devenait insupportable récurrence de l'alcool...disputés, inactivités... Mais je n'y arrive pas. Je vois moins mes amis qui ne se sentent pas très à l'aise avec les comportements de mon compagnon , mes amies seraient sûrement rassurée si je le aujourd'hui, je l' aime malgre nos différences ....j'aurais l'impression de passer à côté de quelque chose et j'aurais l'impression d'être malhonnête à abandonner le projet encore plus vis à vis des enfants. J'ai besoin d'aide, je cumule état grippaux sur État grippaux, je pense que cela vient de mon état psychique. Quelle est votre réponse ? Réponse envoyée Nous validerons bientôt votre réponse pour ensuite la publier Une erreur s'est produite Merci de réessayer plus tard Meilleure réponse 9 MARS 2016 Cette réponse a été utile à 8 personnesBonjour Dido En lisant votre témoignage, il me semble surtout urgent de PRENDRE DU TEMPS avant de vous engager encore un peu plus dans cette relation qui semble vous enfermer dans la tristesse et le non respect de vos besoins fondamentaux. Vous dites que vous cumulez les états grippaux... Vous êtes sans arrêt grippée, donc... Ce mot m'évoque un "mécanisme" grippé un mécanisme qui a perdu sa fluidité de fonctionnement, qui est coincé, bloqué, enrayé... L'image est-elle parlante pour vous ? Vous exprimez votre amour pour cet homme qu'en est-il de votre amour pour vous-même ? Du respect de vous-même ? Quels sont les éléments de votre vie qui vous ont petit à petit amené à désirer qu'un homme qui ne vous apporte pas ce dont vous avez besoin est l'homme que vous allez choisir pour devenir, peut-être, le père de votre enfant ? Nous faisons tous plus ou moins des projections sur nos compagnons de route, et ne les voyons qu'à travers le filtre de nos illusions. Il s'agit de lever le voile et de regarder les choses telles qu'elles sont, sans jugement et avec bienveillance. Votre mère est décédée et vous avez voulu montrer que vous étiez forte la petite fille en vous n'a pas eu le droit de pleurer, de s'effondrer pour mieux se relever après la traversée de son deuil normal et compréhensible. Etre vulnérable et sensible n'est pas la même chose accepter votre vulnérabilité, c'est vous donner la chance de découvrir votre puissance. Vous vous sentez perdue, remplie de crainte et hypersensible vous ne vous y retrouvez plus dans cette relation et quelque chose, à l'intérieur de vous, tire le signal d'alarme il est temps d'aller vous occuper de vous, il est temps de vous offrir de l'espace et du temps pour vous faire aider à prendre soin de l'être joyeux, sociable, actif que vous êtes profondément. Bien à vous, Cécile* Cécile Artic Psy sur Rennes 15 réponses 156 J'aime Contacter Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! 5 réponses 15 MARS 2016 Cette réponse a été utile à 6 personnesBonjour Madame quelle que soit votre décision actuelle ou à venir, il me semble important que vous repreniez vos activités à vous le sport et les amis, que vous n'êtes pas tenue de voir avec votre compagnon. Ensuite , il y a chez vous une inquiétude et vous pouvez tout à fait demander des changements chez votre compagnon avant de décider de quoi que ce soit, pourquoi ne choisissez vous pas de le faire maintenant que vous le pouvez encore? D'autre part vous pourriez si vous le décidez prendre la parole chez un psychanalyste pour mieux saisir ce qui vous arrive . cela pourrait permettre qu'un réel changement, s'il est possible, se produise chez votre compagnon. Pourquoi ne pas consulter ? Qu'en pensez vous ? Cordialement Isabelle Thomas psychologue psychanalyste Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! 11 MARS 2016 Cette réponse a été utile à 1 personnesBonjour Dido, Un élément me touche particulièrement dans votre témoignage. Vous dites que votre mère était un pilier pour la famille. Aujourd'hui, vous semblez beaucoup tenir à votre compagnon et vous trouvez probablement de très belles choses en lui. Il semble que vous soyez vous même devenue un pilier pour lui et pour vos enfants et peut être même pour votre mère pendant sa maladie et que vous ayez pris le relais de votre mère. C'est une belle qualité mais elle semble aujourd'hui se faire au détriment de votre joie de vivre et de votre réseau social. Prenez le temps de vous posez, de penser à vous, à ce que vous aimez, à ce qui vous rend heureuse, à ce qui est primordial pour vous avant de prendre une décision. Rien ne presse. Concernant l'alcoolisme, il est important de ne pas faire semblant. Parlez lui et dites lui vos hésitations. Vous êtes deux dans ce couple et tout le poids de décision ne peut pas reposer uniquement sur vous. Si vous avez besoin, n'hésitez pas à consulter quelqu'un pour poser les choses, parfois quelques séances suffisent. Bon courage à vous dans cette période de vie importante. Eva ALIBAY Psy sur Le Crès 3 réponses 7 J'aime Contacter Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! 10 MARS 2016 Cette réponse a été utile à 0 personnesVous vous interrogez sur la décision que vous devez prendre ? Et votre compagnon, quelle décision pourrait-il prendre par rapport à l'alcool ? Peut-être que vous pourriez lui parler des Associations comme les AAA Association des Alcooliques Anonymes et voir avec lui ce qui lui conviendrait et ce que vous voulez vraiment. Qu'en pensez-vous ? Vous pouvez aussi consulter un thérapeute pour vous aider à prendre la meilleure décision. Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! 10 MARS 2016 Cette réponse a été utile à 3 personnesBonjour, Je vous conseil de rencontrer une ou un psychologue qui pourra vous aider. Cordialement Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! 9 MARS 2016 Cette réponse a été utile à 1 personnesBonjour, En lisant votre question, il y a plusieurs choses qui sont selon moi à distinguer pour y voir plus clair. Pour commencer, vos états grippaux sont une manifestation de votre fatigue mentale. C'est le corps qui parle pour que l'on prête attention au problème qui monopolise tout l'organisme et le mène à l'épuisement. Le décès de votre mère vous a apparemment plus impacté que ce que vous pensiez. Je pense qu'il pourrait être important de retravailler ce deuil avec un professionnel. Pour ce qui est du problème d'alcool de votre compagnon, s'il ne reconnait pas sa situation, rien ne changera. De plus, c'est à lui de faire la démarche de changement. Seule une prise de conscience du problème le poussera à se faire aider. Pour cette décision que vous devez prendre, cela me paraît précipité dans le flou dans lequel vous êtes. En avez vous déjà parlé avec votre conjoint? Lui expliquer qu'en ce moment vous avez besoin d'y voir plus clair et d'un peu de temps pour prendre une décision sage et sereine plutôt qu'une décision prise à la hâte. Ne vous inquiétez pas d'autres opportunités se présenteront à vous si cela doit se faire. Je suis touchée par votre détresse et ne peut que vous conseiller de vous faire accompagner en douceur et bienveillance pour dénouer cette situation. Laissez vous du temps les décisions hâtives sont rarement les bonnes et souvent participent à rejouer une situation passée. Bon courage Jego Roxanne Psy sur Nantes 90 réponses 306 J'aime Contacter Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! Expliquez votre situation à nos psychologues Faites votre demande de manière anonyme et recevez une aide psychologique en 48h. 13450psychologues 15250questions 95300réponses Cherchez parmi les questions déjà existantes Trouver des réponses parmi les 15250 questions posées sur Un cow-boy s'élance lors d'un rodéo à Bosler, dans le Wyoming, le 13 août 2022 T. FALLON Dans ce minuscule bourg de l'Ouest américain, le public vibre au rythme des coups de sabot que lance un des chevaux contre une clôture blanche. La barrière s'ouvre, l'étalon hagard déboule dans l'arène. Planté sur la selle, un cow-boy tente périlleusement de s'agripper avec une seule main tandis que l'animal sauvage rue et se cabre. Un seul objectif ne pas se faire débarquer durant au moins huit secondes. Des dizaines de vaillants tentent de répéter la prouesse, les chutes sont nombreuses. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement - Un nuage de cendres - "Celle-là a dû faire bien mal. Il va avoir besoin d'un petit coup de main", lance l'animateur dans son mégaphone quand un des hommes se retrouve face à lui, les quatre fers en l'air. La famille de Jonn observe la scène. C'est après une chute et une sérieuse blessure au genou que le jeune homme, passionné de chevaux depuis son adolescence, a commencé à prendre de l'Oxycontin, un opiacé antidouleur hautement addictif, prescrit par des médecins. Le début d'un engrenage. Chaque nouvelle blessure, partie intégrante de la vie d'un cow-boy, est synonyme de nouveaux traitements. "Ils ont continué à lui en prescrire jusqu'à ce qu'à un moment donné, il soit incapable de vivre sans", explique son père, Don Beer. "Ça nous a menés là où nous sommes maintenant, à honorer la mémoire de mon fils qui est parti." Le 31 octobre 2021, le cow-boy, père de trois fillettes, meurt d'une overdose de fentanyl, un opiacé de synthèse jusqu'à 50 fois plus puissant que l'héroïne. Il avait 29 ans. "Certaines personnes sont attirées par les chevaux parce qu'ils les aident à surmonter les difficultés du quotidien", explique son père. "Jonn en faisait partie plus il était entouré de chevaux, mieux il se sentait." Ses cendres ont été répandues samedi dans l'arène du rodéo, placées sur la selle du dernier cheval qu'il a monté. D'un coup de sabot, elles se sont dispersées dans un nuage. - "Costauds" -La mort de Jonn a servi d'électrochoc pour Rand Selle, un cow-boy au regard perçant. "On doit souvent gérer des histoires d'amis cow-boys ou de proches qui se sont suicidés ou qui ont succombé à une addiction à la drogue ou à l'alcool", souffle le trentenaire, organisateur du rodéo en hommage à son acolyte. Dans cet Etat, où les villes sont distantes de plus de 150 km, où la météo est hostile et le réseau téléphonique quasi-inexistant, le mot d'ordre a toujours été de se "relever comme un cow-boy" face aux aléas du quotidien. "Nous les cow-boys, on est censés être costauds, on nous apprend à être indépendants et à ne compter sur personne", assure-t-il, les larmes aux yeux. "On n'a pas forcément cette facilité à communiquer, parler de nos émotions." Après le décès de Jonn, Rand Selle a créé un groupe pour libérer la parole sur l'addiction et le suicide dans ce milieu très masculin. L'association a été baptisée "No More Empty Saddles" "Plus une selle vide". - Cadenas - Le groupe jouit d'un succès notable sur Facebook, où plusieurs cow-boys ont commencé à livrer leur témoignage. "C'est complètement normal d'avoir des émotions négatives, c'est ce qui nous rend humains et nous distingue... d'un cheval", souligne Sheryl Foland, la responsable des questions de santé mentale pour l'association. L'entourage de cette professionnelle de santé à la longue tresse blonde n'a pas été épargné par les tragédies d'addiction et de suicide. "J'ai grandi avec un père alcoolique", raconte-t-elle. "Mon père était en cure de désintoxication quand mon frère est mort" par suicide. "Vous ne savez jamais qui va devenir accro", souligne Sheryl Foland. "Mais tant que nous n'en parlerons pas, nous n'avancerons pas." Pour en "finir avec les morts inutiles", cette femme, qui pétille d'énergie, distribue depuis sa caravane des cadenas pour neutraliser les armes à feu, principal moyen de suicide dans le Wyoming, et des boîtes qui se verrouillent pour entreposer les médicaments addictifs aux participants du rodéo. La veille, un cow-boy a toqué à sa porte. "Il avait juste besoin d'un endroit pour parler." Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort Texte La communauté achevée formée de plusieurs villages est une cité dès lors qu’elle a atteint le niveau de l’autarcie pour ainsi dire complète ; s’étant constituée pour permettre de vivre, elle permet une fois qu’elle existe de mener une vie heureuse. Voilà pourquoi toute cité est naturelle puisque les communautés antérieures [la famille, le village, les premières cités et les tribus soumises à un roi] dont elle procède le sont aussi.[…] Il est manifeste, à partir de cela, que la cité fait partie des choses naturelles, et que l’homme est un animal politique, et que celui qui est hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé soit un être surhumain […] Car un tel homme est du coup naturellement passionné de guerre, étant comme un pion isolé au jeu de tric trac. C’est pourquoi il est évident que l’homme est un animal politique plus que n’importe quelle abeille et que n’importe quel animal grégaire. Car, comme nous le disons, la nature ne fait rien en vain ; or seul parmi les animaux l’homme a un langage. Certes la voix est le signe du douloureux et de l’agréable, aussi la rencontre-t-on chez les animaux ; leur nature, en effet, est parvenue jusqu’au point d’éprouver la sensation du douloureux et de l’agréable et de se les signifier mutuellement. Mais le langage existe en vue de manifester l’avantageux et le nuisible, et par suite le juste et l’injuste. Il n’y a en effet qu’une chose qui soit propre aux hommes par rapport aux autres animaux le fait que seuls ils aient la perception du bien, du mal, du juste, de l’injuste et des autres notions de ce genre. Or avoir de telles notions en communs c’est ce qui fait une famille et une cité. ARISTOTE, Les Politiques Vous expliquerez ce texte. La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. Explication du texte - Thème L'homme - Question posée par le texte ; Qu'est-ce ce qui définit l'homme et le distingue de l'animal ? - Thèse Le langage est le propre de l'homme Ce qui caractérise l'homme et le distingue de l'animal, c'est que lui seul possède le langage - Etapes de l'argumentation → Première partie - lignes 1 à 7 Aristote définit la Cité. → Deuxième partie - ligne 7 à 15 Si la Cité est un phénomène naturel il en découle que l'homme est par nature un "animal politique". → Troisième partie - lignes 15 à 25 La nature qui ne fait rien en vain a doté l'homme du langage. → Conclusion - lignes 25-26 Ce qui définit en premier lieu une société humaine c'est la communauté des valeurs. METHODE- Pour rédiger l'introduction - Si on en a les moyen, on peut amorcer l'introduction en posant l'intérêt ou l'actualité du texte ce n'est pas indispensable. - On reprend les éléments ci-dessus le thème , la question posée, la thèse, les étapes de l'argumentation pour présenter synthétiquement l'explication de texte. - On annonce l'axe de discussion du texte Exemple d'introduction Aujourd'hui l'absentéisme atteint des records dans les scrutins électoraux et il semble qu'une part croissante de la population se détourne de la politique qui lui apparaît comme dépourvue de sens. Les hommes peuvent-ils se passer de la politique ? Dans ce texte Aristote, tout en s'interrogeant sur la nature humaine, répond à cette question. Selon lui l'organisation politique, la Cité ou l'Etat, est dans l'ordre des choses de la nature. Par conséquent l'homme est un animal politique. En effet parce que l'homme possède le langage, il peut se donner des buts qui n'appartiennent qu'à lui et réaliser cette "vie heureuse" qui est pour Aristote au principe même de l'action politique. Nous discuterons la thèse d'Aristote. L'organisation politique est-elle le destin de toute communauté humaine ? En nous appuyant sur les travaux de Pierre Clastres présentés dans son ouvrage La société contre l'Etat, nous montrerons que l'Etat est loin d'avoir cette valeur d'universalité qu'on lui prête depuis Aristote. [I. LA CITE EST UN PHENOMENE NATUREL] Les titres ne sont pas indispensables. Ils permettent simplement de mettre en évidence ici le fait que le plan de l'explication de texte suit le plan du texte. Phrase 1 La communauté achevée formée de plusieurs villages est une cité dès lors qu’elle a atteint le niveau de l’autarcie pour ainsi dire complète ; s’étant constituée pour permettre de vivre, elle permet une fois qu’elle existe de mener une vie heureuse. Dans cette première phrase, Aristote définit la Cité. Elle est par définition une communauté achevée » dans le sens où il n’y a pas au-dessus d’elle d’autre structure sociale qui l’engloberait comme elle englobe les villages qui la constituent. En effet elle est en quelque sorte l'organisation sociale la plus aboutie et la plus efficace. Si l’organisation sociale devait déterminée par la nécessité de subvenir aux besoins des membres d’une communauté, la Cité est la structure la plus efficace car elle réalise l’autarcie », c’est-à-dire l’indépendance économique de la communauté. Mais pour Aristote ce n’est pas cela qui définit la Cité en premier lieu. La satisfaction des besoins n’est qu’une condition nécessaire, ce n’est pas une condition suffisante pour définir la Cité. Si la Cité est l'organisation sociale la plus "achevée", c'est parce qu'elle permet avant tout de mener une vie heureuse ». C’est cette finalité, la vie heureuse », qui définit avant tout autre chose la Cité. Il faudra bien sûr se demander ce qu’est une vie heureuse » ? Aristote répondra a cette question dans la troisème partie du texte une vie heureuse» c'est une vie selon la justice. Phrase 2 Voilà pourquoi toute cité est naturelle puisque les communautés antérieures [la famille, le village, les premières cités et les tribus soumises à un roi] dont elle procède le sont aussi. […] Les Sophistes défendaient l’idée que les lois, les valeurs, les institutions qui font la Cité n’ont rien de naturel. Elles ne sont que conventions humaines. La preuve en est la diversité possible des régimes politiques. Pour Aristote, au contraire, la Cité est naturelle ». Car elle est dans la continuité des organisations sociales qui la précèdent et qu’elle englobe la famille, le village, la tribu...etc. Ces sociétés naturelles sont toutes centrées sur la satisfaction des besoins biologiques et domestiques. Le problème est que le caractère naturel de la Cité ne permet de comprendre pourquoi la Cité existe en vue de la vie heureuse ». Cela paraît même paradoxal comme nous le verrons par la suite. [II. PAR CONSEQUENT L’HOMME EST UN ANIMAL POLITIQUE] Phrase 3 Il est manifeste, à partir de cela, que la cité fait partie des choses naturelles, et que l’homme est un animal politique, et que celui qui est hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé soit un être surhumain […] Par conséquent, puisque la Cité fait partie des choses de la nature, et constitue la forme la plus achevée de toutes les sociétés humaines, cela implique que tous les hommes sont destinés à vivre dans des cités, sans est donc par nature un animal politique ». Dire que la nature a destiné l’homme à la vie politique, cela n'implique pas que tous les hommes vivent dans des cités, ou que partout où il y a des hommes il y a aussi des organisations étatiques. Il veut simplement dire que l'homme a en lui la capacité de vivre selon des institutions politiques et que ce n'est que dans le cadre de ces institutions qu'il pourra réaliser pleinement son humanité. Aristote, pour lequel le mot politikon était essentiellement un adjectif qualifiant l’organisation de la polis … n’a en fait nullement voulu dire que tous les hommes étaient politiques ni qu’il y avait du politique, c’est-à-dire une polis, partout où vivaient les hommes. … Il voulait simplement dire qu’il y a une particularité en l’homme qui consiste en ce qu’il peut vivre dans une polis et que l’organisation de cette polis représente la forme la plus haute de la communauté humaine. … » H. Arendt, La politique a-t-elle encore un sens ?, L’Herne, Aussi, précise Aristote, l’être vit qui hors d’une cité est soit un être dégradé » c’est-à-dire un animal ou un sauvage[1], soit comme un être surhumain », c’est-à-dire un dieu. Si l'homme qui vit dans une cité n'est pas un animal , il nous faut alors souligner ce paradoxe de l’expression animal politique ». L’animal vit centré sur la satisfaction de ses besoins en vue de sa survie ou de celle de son espèce. L’homme qui vit dans une Cité, vit en vue d’autre chose, il vit en vue de la vie heureuse » Ce qu'Aristote a posé dès le premier paragraphe. En effet seule la Cité permet à l’homme de réaliser ce but qui n’appartient qu’à lui. C’est donc lorsque les actions humaines visent ce but bien particulier que l’homme réalise son humanité et se distingue radicalement[2] de l’animal. L’activité politique qui réalise les conditions de possibilité de la vie heureuse est donc le propre de l’homme. Elle permet à l’homme de sortir de la sauvagerie et de la condition animale pour accéder à la condition humaine. C’est en ce sens qu’il y a un paradoxe dans l’expression animal politique ». Phrase 4 Car un tel homme est du coup naturellement passionné de guerre, étant comme un pion isolé au jeu de tric trac. L’homme est par nature un être social, fait pour vivre en communauté. Aucune humanité n’est possible dans l’isolement. Rien n'est plus inhumain que l'isolement . L'homme seul est cet être "dégradé" qui ne vit que pour lui-même, replié sur lui-même, sur ses besoins, incapable de ce fait de s'intégrer à une communauté. Au contraire, l'homme est un être social car c’est au contact de ses semblables qu'il peut acquérir ces règles de civilité » qui lui permettent de vivre en paix avec autrui. L’homme asocial qui vit en dehors de toute cité est un être sans foi ni lois », c’est un être qui est guidé uniquement par ses intérêts et ses passions, qui sera prêt à tout pour les satisfaire. Il est comme cet homme à l’état de nature décrit plus tard par Thomas Hobbes, un loup pour l’homme », naturellement agressif à l’égard de ses semblables, passionné de guerre » car mû par ses seuls intérêts et prêt à tout pour les satisfaire. Dans l’Antiquité grecque rien n’est moins condamnable que l’individualisme. L’homme fait partie d’un ensemble, d’une totalité la nature, laquelle est toujours première et donne sa signification à chacune de ses composantes, comme dans un jeu d’échecs ou de tric trac. La pièce sortie du jeu, isolée, est dépourvue de sens. De même l’homme seul vit dans un monde privé de sens, dans un désert. Il ne peut être heureux ». La Cité civilise l’homme. Elle donne un sens proprement humain à la vie de l’homme. Elle lui donne une éducation qui développe en lui des vertus morales. Parmi ces vertus, il y a la philia l’amitié qui est pour Aristote la plus haute valeur morale. Elle permet aux hommes de vivre non seulement comme des égaux mais des semblables, ce qui fonde à la fois la paix et le lien social dans la cité. Phrase 5 C’est pourquoi il est évident que l’homme est un animal politique plus que n’importe quelle abeille et que n’importe quel animal grégaire. Ainsi on peut conclure que l’homme est par nature un animal politique » et que c’est dans l’activité politique que réside fondamentalement la différence entre l’homme et l’animal. Si Aristote insiste avec tant de vigueur c’est qu’il s’agit de rejeter catégoriquement la conception platonicienne qui fonde la société sur la satisfaction des besoins. Pour Platon, ce qui explique l’existence des sociétés et qui est à leur principe, c’est la division du travail. L’homme est par nature un être de besoin. Ces besoins, il ne peut les satisfaire tout seul. Pour ce faire, il doit compter sur la solidarité des autres hommes ce qui explique que les hommes vivent en société. Or cette thèse, nous dit Aristote, ne permet pas de distinguer les sociétés humaines des sociétés animales. En effet on observe chez certaines espèces, par exemple les abeilles, une organisation sociale fondée également sur la division du travail. Il faut donc trouver ailleurs le principe qui fonde les sociétés humaines. Ce principe ce n’est plus la satisfaction des besoins, mais la satisfaction d’un besoin très particulier, celui de vivre bien », de vivre heureux ». Tel est le fondement de la Cité. Hannah. Arendt reprend cette distinction dans son œuvre. Une vie qui n’est centrée sur la satisfaction des besoins et la consommation, comme c’est le cas aujourd’hui dans notre société dite de consommation », c’est une vie qui a perdu ses caractéristiques proprement humaines. Vivre pour produire et consommer, c’est inscrire son existence dans la sphère du biologique. C’est réduire l’homme à n’être plus qu’une chose indistincte parmi les choses de la nature. L’homme n’est alors qu’un organisme vivant. Rien de plus. [III. L’ACTION POLITIQUE EST FONDEE SUR L’USAGE DE LA RAISON ET VISE LA VIE HEUREUSE »] Phrase 6 Car, comme nous le disons, la nature ne fait rien en vain ; or seul parmi les animaux l’homme a un langage. Aristote a une conception finaliste du monde. Tout ce qui est existe dans un but prédéfini par la Nature. En ce qui concerne l'animal, il est aisé de comprendre l’intervention de la nature. L’animal obéit aux lois de la nature et ne décide rien pour lui. En ce qui concerne les hommes c’est plus compliqué. Comme nous pouvons le constater avec les Sophistes, la nature ne décide pas de l'organisation sociale des hommes. C’est pour cela que les Etats ou les Cités peuvent prendre des formes aussi différentes monarchie, démocratie…. Mais sous les apparences il n'en reste pas moins que l’homme est destiné par nature à vivre dans une la Cité. Pour ce faire, la nature qui ne fait rien en vain » a doté l’homme du langage du logos mot grec qui désigne également la raison ou le discours argumenté. Phrase 7 Certes la voix est le signe du douloureux et de l’agréable, aussi la rencontre-t-on chez les animaux ; leur nature, en effet, est parvenue jusqu’au point d’éprouver la sensation du douloureux et de l’agréable et de se les signifier mutuellement. Pour bien nous faire comprendre en quoi consiste cette spécificité de l'homme, Aristote oppose lle langage logos à la voix des animaux phonè. Les animaux possèdent un système nerveux et des organes pour produire des sons qui leur servent à communiquer entre eux. Cependant cette communication se limite aux informations qui seront utiles à leur survie et à celle de l’espèce. Ils expriment la satisfaction ou l'insatisfaction sous la forme du douloureux et de l’agréable ». L'animal exprime le point de vue de son corps car l'animal est avant tout un organisme vivant. Phrase 8 Mais le langage existe en vue de manifester l’avantageux et le nuisible, et par suite le juste et l’injuste. De même, le langage humain permet également de communiquer aux autres individus ce qui est utile ou nuisible » à l'individu ou au groupe, mais il ne se limite pas à cela. L’homme ne se réduit pas à son corps. Il possède une raison logos qui le distingue de l' lorsqu'il exprime le point de vue de sa raison que l'homme affirme son humanité. Fondé sur la raison, le langage humain permet à l'homme de se doter de valeurs, de lois et de règles de vie qui vont orienter ses actions. Toutes ces lois et règles c'est,ce que l’on appelle la justice. C’est la justice qui permet aux hommes de construire les communautés dans lesquelles ils vivent, que ce soit la famille, le village ou la Cité. Il faut se rappeler l'importance que prend la parole ou le discours dans la vie politique avec le développement de la démocratie. Toutes les décisions qui engagent l'avenir de la communauté sont débattues publiquement sur l'agora. Elles sont discutées, argumentées, critiquées. Ce texte qui voit dans le langage la spécificité de l'homme s'inscrit donc pleinement dans le contexte de l'époque. La justice c’est ici à la fois le droit, les lois et l’ensemble des institutions qui organisent la Cité, mais ce sont aussi les qualités morales que l’éducation permet de développer en tout homme, qui le portent à faire le bien ou le jsute. Phrase 9 Il n’y a en effet qu’une chose qui soit propre aux hommes par rapport aux autres animaux le fait que seuls ils aient la perception du bien, du mal, du juste, de l’injuste et des autres notions de ce genre. Par conséquent ce qui distingue l’homme de l’animal, c’est que seul l’homme vit selon des valeurs. L'animal se contente de survivre, alors que l'homme lui veut être heureux. Cette dernière partie du texte nous permet de comprendre ce qu’est la vie heureuse ». C’est une vie selon la justice. Cette vie même que Socrate a défendu jusqu'à sa sa mort. Phrase 10 Or avoir de telles notions en communs c’est ce qui fait une famille et une cité. En conclusion, ce qui fonde une société proprement humaine ce n’est pas la communauté des besoins et des intérêts comme le pensait Platon et comme le pensent aujourd'hui beaucoup de nos contemporains mais c'est la communauté des valeurs et des projets que les hommes se donnent. Si les hommes choisissent de vivre ensemble c’est pour réaliser cette justice qui permet de construire collectivement la vie heureuse ». En effet, le plus grand bonheur, ce n'est pas un bonheur solitaire, mais c’est un bonheur partagé par tous. Tel doit être le but de l'activité politique. Pour la discussion de la thèse d'Aristote, l'exposé des travaux de Pierre Clastres fera l'objet d'un autre article. Notes [1] Les Grecs sont profondément ethnocentristes. Pour eux l’homme grec est par définition le modèle pour l’humanité. Aussi les hommes qui ne sont pas élevés dans la culture et les traditions grecques ne sont pas considérés comme des hommes mais comme des sauvages ou des barbares. Etymologiquement le sauvage » désigne l’être qui vient de la forêt, c’est l’être qui rabaissé à sa condition naturelle. [2] Radical ce qui est à la racine de, au fondement. Mots clé Cité, animal politique, langage, justice, société, politique

un incapable sur lequel il est inutile de compter