Gestiondes écrans: reprendre (enfin!) le contrôle. L'inquiétude au sujet du temps passé par les jeunes devant les écrans ne date pas d'hier. Par
Onsurveille son poids. Se peser régulièrement fait partie de la stratégie à adopter pour ne pas reprendre de poids. En surveillant ses kilos, on peut plus facilement corriger le tir en
Certainspréfèrent les herbes au début de la cuisson quand d’autres les ajoutent à la fin. Nous optons pour la première version. Faites preuve de curiosité, testez des herbes et des
Lesjeunes sont heurtés de plein fouet par la crise économique due à la pandémie. Selon l’Apec, les offres d’emploi destinées aux jeunes diplômés en avril 2020 ont chuté de 69 % pour l
Lepoint sur les règles à respecter et vos recours en cas de chèque en bois. Aller au contenu principal Cette opération doit se faire au plus tard un jour ouvré après son enregistrement (art. L.131-1-1 du Code monétaire et financier). Par exemple, si vous déposez votre chèque le mardi, sa date de valeur ne peut pas être postérieure au mercredi (J+1). Puis le
Trois sortes de sang sortent de la matrice : le sang des règles, le sang matriciel et les pertes de sang considérées comme pathologiques. 1-Le sang des règles: c’est un sang expulsé par la matrice d’une femme pubère qui n’est ni malade ni enceinte, et qui n’a pas atteint l’âge de la ménopause. La menstruation quand à elle, c'est l’élimination périodique du sang utérin
Enpratique, la période du post-partum s'étend de la fin de l'accouchement jusqu'au retour de couches , c’est-à-dire les premières règles après la
Depuisla prise du pouvoir par la junte militaire avec à sa tête, le colonel Mamadi Doumbouya, la Guinée Conakry avec les différents segments de la société ne parvient toujours pas à trouver une issue heureuse pour cette transition. En dépit de cette médiation que Yayi Boni a tentée pour décrisper l’atmosphère autour des acteurs politiques, de la société civile et des
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Quatre femmes dernière fois que Maude a acheté des serviettes hygiéniques ou utilisé une coupe menstruelle, remonte à novembre 2015. Depuis, les mois se suivent et se ressemblent, et sans aucune protection périodique pour absorber son sang. La trentenaire n'est pas ménopausée mais pratique le "flux instinctif libre". Comprenez elle contrôle son flux, en évacuant son sang menstruel dans les lire aussi"Cinq exercices de yoga et relaxation pour calmer les douleurs de règlesLa jeune femme de 32 ans détaille "J'urine puis je contracte et décontracte mon périnée. J'exerce une légère pression sur l'utérus pour évacuer le reste". Et ce, chaque jour, pendant toute la durée de ses menstruations. Lorsqu'on lui demande de prendre du recul sur la pratique, Maude est dithyrambique. Elle argue un "sentiment de liberté", et une "meilleure connaissance de soi". Voici certainement ce qui séduit plus d'une femme depuis que la méthode, originaire des États-Unis, a percé la Toile en France en d'obtenir un chiffre sur le nombre d'adeptes dans le pays. Les groupes Facebook qui lui sont consacrés et sa couverture médiatique en font une pratique moins marginale qu'on ne le pense. Pour Élise Thiébaut, journaliste et auteure de Ceci est mon sang Petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font 1, le fait que la pratique du flux instinctif libre sorte progressivement de l'ombre est "une conséquence de la libération de la parole autour des règles". Sans trop de surprise, elle est aussi à lier à "la suspicion qui pèse sur la composition des protections périodiques", commente-t-elle. En plus de vouloir faire des économies, Marie 2, une pratiquante de 25 ans, affirme ainsi s'y être mise par "crainte du choc toxique et des perturbateurs endocriniens".En vidéo, comment éviter les troubles du sommeil durant le confinementRetour au naturel et réappropriation du corpsParmi les quatre femmes interrogées, presque toutes inscrivent leur démarche dans une logique écologique, prônant un retour au naturel. "J'ai commencé par manger plus sain, plus respectueusement de l'environnement, puis je me suis questionnée sur les produits que je mettais sur mon corps. La question des protections hygiéniques s'est logiquement posée, et il devenait hors de question de continuer d'empoisonner petit à petit mon corps avec des tampons et des serviettes "chimiques"", raconte Roxane, 23 ans. Le décor est le même chez Maude. Lorsqu'elle choisit l'option zéro protection, elle se lave également les cheveux à l'eau, et troque les traditionnels produits d'entretien pour du vinaigre blanc, du savon noir et de l'huile de la journaliste Élise Thiébaut, impossible de ne pas voir dans la pratique une volonté "de retrouver une forme de maîtrise du corps, et une envie de se le réapproprier, au moins à titre expérimental". Dans les faits, c'est effectivement le moins que l'on puisse dire. Avant de se lancer, la méthode demande d'abord un apprentissage, voire un ré-apprentissage du fonctionnement du corps. Tanya a beau avoir ses règles depuis plus de dix ans, c'est à presque 30 ans qu'elle fait plus ample connaissance avec ce qu'il se trame à l'intérieur d'elle durant son cycle. "Je notais les dates de mes règles, j'identifiais les moments dans le mois où ma libido grimpait, les jours où je ne me sentais pas bien, ceux durant lesquels j'avais des sauts d'humeur, etc."Cette maîtrise du corps atteint son paroxysme durant les règles. Marie sait quand son sang va couler, "la douleur annonce l'écoulement. À ce moment-là je me retiens comme lorsque j'ai envie d'uriner, et je file aux toilettes pour relâcher". Elle a environ une minute pour le faire. En l'absence de contraction utérine et de douleur, la pratique exige d'être parfaitement connectée à ses sensations corporelles. Tanya assure ainsi sentir le sang approcher de ses lèvres, d'autres certifient qu'elles le sentent goutter dans leur conscience de son périnéeLes femmes sont conditionnées à penser qu'elles n'ont pas de pouvoir sur leur corpsÉlise ThiébautLa méthode a de quoi fasciner et interroge surtout sur sa faisabilité. Sommes-nous toutes capables de nous passer de protection ? La gynécologue Pia de Reilhac 3 émet un doute. Selon elle, la méthode est accessible aux femmes qui perdent peu de sang, mais nettement moins à celles ayant des règles moyennes ou abondantes, "à moins d'aller aux toilettes toutes les demi-heures, commente-t-elle. Même en contractant le périnée, le flux passe. Physiologiquement les règles sont faites pour sortir". Roxane reste persuadée du contraire "toutes peuvent le faire, même celles qui ont des règles abondantes, c'était mon cas au début. Le tout est de prendre conscience de son périnée, d'avoir confiance en soi et en son corps".La journaliste et auteure Élise Thiébaut ne s'étonne pas que la pratique en laisse certaines sceptiques "on a du mal à croire tout ce qui concerne les règles car on croit tout savoir à leur sujet mais on ne sait rien, dénonce-t-elle. Sans oublier qu'historiquement, les femmes sont conditionnées à penser qu'elles n'ont pas de pouvoir sur leur corps. On les a convaincues que leur périnée n'était pas contrôlable, ce que toute personne pratiquant le yoga, ayant fait une rééducation périnéale ou ayant accouché démentira".Cette prise de conscience du corps, souvent vantée par les adeptes du flux instinctif libre, exige une concentration considérable pour reconnecter cerveau et corps. Les débuts sont accompagnés de ratés. "Il m'est arrivée de penser que je pouvais tenir plus longtemps que cela avant d'aller aux toilettes, alors qu'en fait non !", se souvient Marie. "Lorsque l'on est sur les toilettes, il est difficile de savoir quand on peut se relever, quand le sang est ressorti", ajoute Tanya. Pour Roxane, le plus difficile a été de se focaliser sur son ressenti et de trouver la bonne façon de contracter son périnée "Je ne mettais aucune protection pour forcer mon mental et mon corps à faire attention, petit à petit j'ai compris comment je devais solliciter le muscle".Meilleur vécu des menstruationsDes efforts certes, mais le jeu en vaudrait la chandelle. Le flux instinctif libre permettrait à certaines de mieux vivre la période des règles. En devenant adepte, le rapport de force s'est inversé et Tanya maîtrise désormais des règles qu'elle a longtemps subies. "Pendant des années, je les ai vécues comme une corvée. Maintenant je les accepte, je me dis que je vis pleinement ma féminité", détaille la jeune femme. Roxane, elle, assure avoir "fait la paix avec elles", et ne plus les vivre "comme un calvaire". Le tout se répercute bien plus largement. Tanya se dit mieux dans son corps, "donc mieux avec les autres". "Me reconnecter à mon corps a aussi joué sur ma sexualité, je m'écoute davantage, et cela a eu un impact sur ma santé gynécologique", indique fait la paix avec mes règlesRoxane, 23 ans"Dans les sociétés occidentales et depuis fort longtemps, la question des règles est vécue dans le silence et la honte. Il y a quelque chose d'inconvenant et de secret dans les menstruations. On les vivait dans le déni de la douleur ou dans l'idée qu'il s'agissait de quelque chose de normal et qu'on le méritait un peu", renseigne Élise Thiébaut. Pour la journaliste et auteure, vivre sereinement ses règles serait un enjeu de santé publique. "Elles nous occupent six à sept ans de nos vies. Alors je me dis qu'avoir honte de soi-même, honte d'un phénomène biologique contre lequel on ne peut rien pendant autant de temps, a un impact considérable sur l'estime de soi et la santé".Nouvelle injonction pour les femmes ?Si la pratique en libère certaines, d'autres commentateurs y voient paradoxalement une nouvelle injonction pour les femmes et une charge mentale alourdie. "Pratiquer le flux instinctif libre à titre d'expérimentation ou la voir comme une voie possible pour gérer ses règles, est génial. Mais attention à ne pas s'ajouter une pression supplémentaire, les femmes en ont déjà tellement...", met en garde Élise la méthode demande du temps minimum trois cycles, selon les femmes interrogées. "Il faut être patiente. Et si l'on n'a pas envie de le pratiquer durant une journée, on met une protection", insiste Tanya. Marie se définit d'ailleurs comme une "flexitarienne du flux instinctif libre". En clair, elle ne pratique que chez elle, et porte des tampons lorsqu'elle travaille. Elle les retire en rentrant le soir, puis reprend la méthode.1 Ceci est mon sang petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font, de Élise Thiébaut, Éd. La Découverte, 16 euros.2 Le prénom a été modifié.3 Pia de Reilhac est présidente de la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale.*Initialement publié en septembre 2018, cet article a fait l'objet d'une mise à jour.
SommaireL’aménorrhée ou absence des règles est généralement le symptôme d’un début de grossesse. Mais parfois, ce retard peut être dû à d’autres facteurs tels que les troubles hormonaux, un changement d’habitude alimentaire, le stress, les états émotionnels extrêmes, la prise de certains médicaments, etc. Pour savoir si vous êtes enceinte ou pas, vous pouvez faire un test de grossesse 5 à 10 jours après la date prévue de vos règles. Sinon, voici les 13 signes et symptômes les plus révélateurs d’une grossesse !Il est vrai que l’absence de règles est le signe le plus courant d’un début de grossesse, mais certaines femmes peuvent les avoir régulièrement même en étant déjà enceintes. Pour savoir si un fœtus se développe en vous, soyez attentives aux signes envoyés par votre corps et que nous avons regroupés pour vous dans cette – Un retard de règlesSi vous avez un cycle régulier et que vous avez un retard de règles, ceci peut indiquer que vous êtes enceinte. Les règles sont le signe que l’ovule n’a pas été fécondé et qu’il a été projeté hors de l’utérus. L’absence de règles peut, au contraire, révéler que l’ovule est fécondé et qu’il a entrepris son voyage dans votre utérus pour effectuer sa – Crampes et saignementsParfois, à la date prévue de vos règles, vous pouvez voir un filet de sang dans vos sous-vêtements et sentir des douleurs en bas de l’abdomen, vers la région de l’aine. Ceci peut être dû à la nidation de l’ovule fécondé sur la paroi de votre utérus, à l’étirement du ligament soutenant l’utérus ou à l’effet des hormones féminines qui œuvrent pour éliminer la muqueuse utérine formée pendant le dernier – Changement au niveau des seinsQuand la fécondation a lieu, le long voyage de la grossesse est entamé. Le corps commence donc à changer pour se préparer à l’arrivée de bébé. Les seins sont les premiers à se transformer. En effet, ils commencent à gonfler, à s’alourdir et à devenir sensibles et même douloureux. Ceci est dû à l’action de l’œstrogène qui les prépare à la lactation. À cause du flux sanguin plus important dans vos seins, vous pouvez ressentir des picotements autour de vos mamelons qui gagnent en taille et en – Une envie fréquente d’urinerL’hormone HCG, appelée également hormone de grossesse, augmente le flux sanguin au niveau de votre région pelvienne et de vos reins, dont le fonctionnement est stimulé pour garantir une élimination efficace et plus rapide des déchets et toxines de votre corps, ce qui explique vos allers retours aux toilettes pour uriner. Mais si vous souffrez d’une difficulté à uriner ou de douleurs lors de la miction, il se peut que vous souffriez d’une infection – Une coloration plus foncée de certaines parties du corpsLes hormones qui inondent le corps de la femme dès le début de la grossesse ont un effet stimulant sur la pigmentation de la peau. C’est la raison pour laquelle certaines femmes voient leurs auréoles et leurs parties génitales devenir plus foncées. Au fur et à mesure que la grossesse avance, elles peuvent également voir apparaître des taches brunes sur leur visage, leur cou ou quelques autres parties du corps. C’est ce que l’on appelle le masque de – FatigueVu que votre corps est en pleine ébullition et que vos hormones battent leur plein, vous vous sentirez probablement à bout de nerfs, irritable et surtout fatiguée. Vous aurez besoin de faire des siestes et de vous reposer plus que d’habitude pour pallier votre manque d’ – Vertiges et évanouissementsCes symptômes assez courants pendant la grossesse sont dus à trois facteurs essentiels qui sont l’hypoglycémie, la chute de tension et la fatigue. Il faut donc essayer de vous reposer autant que possible et prendre des collations sucrées fruits, chocolat noir… pour faire augmenter votre taux de – Température corporelle élevéeAu moment de l’ovulation, la température corporelle augmente de quelques dixièmes de degré, se stabilise pendant quelques jours avant de diminuer pour revenir à son niveau habituel. En cas de fécondation, le niveau de progestérone augmente et la température restera haute. Ainsi, une température élevée et durable est un signe de – Des sens plus développésLe goût et l’odorat sont les sens qui changent le plus pendant la grossesse. À cause de l’augmentation du taux d’œstrogène dans le corps, plusieurs femmes sont sujettes à des modifications du goût et de l’odorat. Ceci crée généralement des envies et des dégoûts alimentaires inhabituels, ainsi qu’une aversion pour les odeurs fortes de parfum, savon et autres produits parfumés. Dans certains cas, la femme enceinte a des envies irrésistibles pour des produits non-alimentaires syndrome de pica. Ceci est signe de carences et une consultation médicale s’ – Nausées et vomissementsLes nausées et les vomissements, surtout le matin, sont des symptômes typiques et très récurrents de la grossesse. Ils peuvent durer de quelques jours à 9 mois. Mais en général, ils apparaissent en début de grossesse pour disparaître avec la fin du premier trimestre. Pour les apaiser, il faut rester hydratée toute la journée et prendre le petit-déjeuner dès votre réveil. En journée, il est conseillé de consommer des aliments nutritifs mais faciles à digérer et de fractionner vos repas. Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université Cornell de New York, les nausées et vomissements permettent de protéger la mère et son fœtus des aliments dangereux. Ils permettent d’éviter à la maman de tomber malade, surtout que son système immunitaire est affaibli par la grossesse, et au bébé de ne pas s’exposer aux matières qui risquent d’entraver son bon – Troubles de la digestionReflux gastrique, constipation, brûlures d’estomac… autant de troubles digestifs qui accompagnent la grossesse. À cause de l’augmentation du niveau de progestérone, les muscles de l’intestin et du sphincter œsophagien ralentissent la digestion et favorisent la constipation et les remontées acides. Il est donc recommandé d’éviter les aliments acides, gazeux et trop épicés qui contribuent à l’apparition de ces – Douleurs en bas du dosSi vous commencez à ressentir une gêne ou une douleur au niveau du dos alors que vous n’en souffriez pas auparavant, cela pourrait indiquer que vos ligaments sont en train de se relâcher pour permettre à votre utérus de prendre plus de volume et ainsi laisser plus d’espace à votre bébé pour se – EssoufflementDès que la grossesse commence, on observe une dilution du sang et donc une augmentation du volume sanguin circulant dans le corps. Ceci pousse le cœur à travailler davantage pour pomper cette quantité en plus, ce qui provoque un essoufflement et une fatigue au moindre effort physique. Au fur et à mesure que le fœtus se développe, vos poumons devront également travailler plus pour apporter l’oxygène nécessaire au fœtus et éliminer le CO² qu’il produit. Lire aussi Une gynécologue donne des conseils pour perdre son ventre après la grossesse
Faut-il oui ou non arrêter le jeûne du Ramadan pendant ses menstrues ? La question revient à chaque Ramadan pour les femmes qui jeûnent, sans que la réponse ne soit réellement apportée de façon claire. Le sujet est tabou et il faut souvent l’aborder avec tact. Pendant leur menstruation, la majorité des musulmanes arrêtent de jeûner pendant quelques jours, quitte à récupérer ces jours plus tard. C’est connu de tous, mais le problème se situe dans le fait de "s’afficher en train de manger pendant le Ramadan, s’attirer de nombreuses questions et être obligée d’y répondre". La gêne, c’est de trouver les mots pour expliquer à tous ceux qui posent la question, les raisons pour lesquelles vous mangez pendant que les autres jeûnent, indique En France, ce même tabou des règles est ressenti par des musulmanes qui font le Ramadan. Latifa, qui travaille dans la publicité, raconte que "ça reste en quelque sorte secret ; il n’est pas question d’afficher son état et de se lever prendre son petit-déjeuner dans la cuisine comme tous les matins. Il y a une certaine pudeur, que ce soit envers les femmes comme envers les hommes. Dans tous les cas, il s’agit de faire semblant de jeûner et participer au repas le soir comme tout le monde comme si de rien n’était". Elle ajoute que "la peur d’être vue en train de manger, pousse beaucoup à mettre leur santé en danger". Salma décrit la même situation. Même si elle travaille dans un environnement où il y a beaucoup plus de femmes. "J’essaie de ne pas forcément manger ou boire s’il y a mon patron par exemple. Il n’est pas musulman, il est très ouvert d’esprit ; mais c’est vrai que s’il me voit manger, il essaiera de comprendre pourquoi et je me vois mal lui expliquer la raison. J’essaie de changer mes habitudes et de me "décomplexer" depuis quelques années", raconte-t-elle. Pour Nüum, une ancienne professeure de français devenue spécialiste en marketing, "si tu manges devant ton père par exemple, tu lui hurles à la figure que tu es indisposée et c’est "la honte” ". Par contre, Myriam ne le vit pas du tout comme ça. "Malgré une certaine rigueur sur des principes cultuels et culturels sur lesquels ma famille se base, je n’ai jamais vécu un rejet. J’ai arrêté le jeûne et repris une fois les règles terminées. On me disait de ne pas jeûner pendant, pas parce que considérée impure, mais parce que c’était éreintant". Elle ajoute que "le Ramadan est contre-indiqué chez les femmes enceintes, les enfants, les personnes âgées et en voyage. Est-ce qu’on va considérer ces personnes comme "impures" ? ". Pour elle, le jeûne est un cheminement personnel et une femme qui a ses menstrues pendant ce temps ne doit pas être exposée à des préjugés.
Les femmes sont-elles nombreuses à souhaiter supprimer leurs règles ou les retarder ?On constate une très nette évolution. Il y a trente ans, supprimer les règles semblait complètement surnaturel à toutes les femmes. Dix ans plus tard, 50% des jeunes filles et des jeunes femmes étaient plutôt favorables à l'idée d'arrêter leurs règles, mais à condition qu'il n'y ait pas d'effet délétère sur leur santé et sur leur cette tendance s'est fortement accentuée. Les mentalités ont évolué et les règles sont de moins en moins attachées à la symbolique féminine de fertilité, de sexualité et de séduction. Auparavant, c'était indissociable et on ne pouvait être une femme que si on avait des règles. Ces idées reçues sont complètement revisitées par les jeunes générations, qui sont d'ailleurs de plus en plus habituées à compter sans leurs règles, grâce aux nouveaux moyens de contraception dont on dispose stérilet Mirena, implant, micropilule.En effet, ils font souvent disparaître les règles et les femmes sont désormais habituées au fait que l'on peut parfaitement vivre sans bref, les femmes ne sont pas indifférentes à des moyens qui permettent de supprimer les règles, et elles sont même demandeuses lorsqu'elles souffrent de leurs a-t-il un risque à enchaîner les plaquettes de pilules pour supprimer les règles ?Quand Grégory Pincus a inventé la pilule, il s'est vraiment demandé ce qu'il allait faire avec les règles, puisque sous pilule ce sont de fausses règles qui n'ont aucune signification physiologique. vraies règles constituent le dernier évènement d'un ballet hormonal qui se répète 12 à 14 fois par an début du cycle, ovulation, non-fécondation puis effondrement de la muqueuse utérine qui s'était préparée à accueillir un éventuel œuf fécondé les pilule, les règles n'ont rien à voir avec ce cycle physiologique, car ce sont les hormones de la contraception qui induisent une petite poussée de la muqueuse, laquelle s'effondre dès l'arrêt des hormones en fin de la plaquette de pourquoi les règles sous pilule sont moins abondantes, plus courtes et sans en 1956, avec les pressions religieuses de l'époque, Pincus n'avait pas vraiment le choix. La contraception était déjà quelque chose de scandalisant, si en plus il n'y avait pas de règles... il est probable que la pilule n'aurait pas vu le jour !C'est donc surtout pour calmer l'église qu'il a décidé qu'il y aurait des règles, mais aussi pour faciliter l'acceptation des femmes, qui, étant donné les mentalités de l'époque, ont apprécié le fait qu'il y ait du sang déclenché tous les mois à date fixe, mimant ce qui se passait c'est ainsi que la contraception 21 jours sur 28 a été choisie, alors que toutes les autres possibilités étaient parfaitement possibles 35 jours sur 40, un mois sur deux, trois mois sur six, seul avantage qu'un médecin puisse trouver au 21 jours sur 28, c'est que pour le même effet contraceptif, on a une semaine sans produit. Pour avoir un effet contraceptif, on sait que trois semaines sur quatre sous pilule constituent une durée suffisante. Il est donc inutile de la prendre pendant 4 revanche, si on ne veut pas de règles, il suffit de prendre la pilule en question est donc la suivante est-ce que le fait de ne pas avoir de règles pendant 3 mois, vaut les trois semaines supplémentaires d'hormones ?La réponse dépend de chaque femme. Ce sera oui par exemple en cas de règles très si les règles n'ont pas d'inconvénient, il n'y a aucun bénéfice médical à prendre la pilule en un autre avantage de la pilule non-stop pour certaines femmes les oublis de pilule sont fréquents et ils surviennent souvent dans la période des 7 jours d'arrêt, les femmes oubliant de la reprendre. Cet inconvénient peut être évité lorsqu'il n'y a pas d'interruption. Avec des IVG en moins à la fin du NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.
quand reprendre le jeune après les règles